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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 19:12

Une de nos bibliothécaires a organisé chez elle une soirée des  Mille Lectures d'Hiver. Nous l'avons soutenue de notre mieux. C'était aussi une activité de la Bibliothèque de Vouvray.

C'était jeudi 18 mars. Au programme, lecture de quelques nouvelles de Jørn Riel extraites de La vierge froide et autres racontars. Et pour les lire, une comédienne, Danièle Marty. Une femme dans un monde très masculin puisque Jørn Riel situe ses textes parmi les chasseurs, trappeurs, etc… du Groënland où il fut lui-même ethnographe pendant 16 ans.

Parmi les auditeurs, des inconditionnels de l'humour de Jørn Riel, et beaucoup qui venaient à la découverte, grand mérite de ces MLH.

 

Les hommes ne sont pas machistes de façon déclarée, ils sont même délicats et sentimentaux, cependant, c'est un monde d'hommes. Ils vivent seuls, sans femmes le plus souvent. Sauf dans leur tête, comme cette "vierge froide", au départ une femme réelle peut-être, mais devenue un objet intellectuel, sur lequel Mads Madsen "a des droits", qu'il vend cher à William le Noir, lequel plus tard les vend cher aussi à son ami le vieux Bjørken. Et dans d'autres circonstances, le comportement de ces êtres est tout aussi étrange, original et drôle. Ainsi Herbert, qui adopte un coq et essaie de le faire survivre dans le froid et surtout sans soleil ! Un coq, sans soleil ! C'est que le coq n'a pas l'alcool pour l'aider à supporter la nuit arctique.

Les malins savent rouler tout le monde et faire fortune sur ces terres inhospitalières mais où survivent des êtres naïfs. Ainsi nous voyons Monsieur Joenson, envoyé par la Compagnie pour ramener des peaux. Et il en ramène beaucoup sans avoir jamais tiré un coup de feu. Lisez  La vierge froide et autres racontars et vous saurez comment…

 

Lisez ces nouvelles, et vous en redemanderez ! Dans l'univers de Jørn Riel, les récits se répondent et les personnages vont, viennent, reviennent. Pour en savoir plus sur l'auteur et son oeuvre, cliquez ici, c'est le site des Editions Gaïa qui publient Jørn Riel.

 

 

 

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 21:11

Samedi 23 janvier, l'Ours a raconté ses histoires à un nombreux auditoire. Pour la première fois, cela a eu lieu "à côté", c'est-à-dire dans l'extension, équipée d'un tapis et ornée pour l'occasion. Comme il n'y a pas de passe-muraille parmi nous (seulement à la bibliothèque, du côté de Marcel Aymé), il a fallu sortir en cortège, puis entrer dans le nouveau local. Il faisait froid (dehors), on a fait vite, mais cela a donné à l'Ours l'idée de raconter cette terrible histoire bien connue du "Joueur de flûte de Hamelin".

 

L'Ours n'avait pas de flûte ni de turlusiphon, d'ailleurs il ne sait pas en jouer, mais il faisait sonner sa sanza habituelle, qui scande les contes.

 

 IMG 3646

Comme promis, vous allez en savoir plus sur cet instrument. Cette sanza, c'est une boîte de sardines, avec cinq lamelles réglables. Il paraît que les chats de l'Ours (Opale dite Palou, Pickwick l'intello, Oïkku la secrétaire et ses trois enfants : Pimlico le bel et fort –comme le lion- Perleminouze la chouchoute, et Pirouette ou Grisette la timide), il paraît  que ces six chats donc, quand ils flairent la sanza, sentent encore les sardines qui furent un jour dans la boîte.

L'Ours joue de son mieux, il ne fait guère de progrès, mais la sanza est un instrument efficace, les lamelles métalliques s'entendent bien. A la base de chacune, il y a un petit bout de métal entortillé, qui produit un grésillement caractéristique. Les lamelles sont accordées entre elles, mais elles peuvent être tirées ou enfoncées, et on peut ainsi accorder l'instrument différemment.

Les spécialistes vous diront que cet instrument africain est un laméllophone, quelquefois appelé "piano à pouces". Il y a des variantes, avec des noms différents à chaque fois : la kalimba (Ouganda), le budongo, le kondi (Sierra Leone), la mbira, le mangambeu (Cameroun), la marímbula.

En général, il y a un résonnateur.

sanza-calebasse.jpg

 

La sanza construite sur une boîte de sardines, c'est l'instrument de base. C'est sur lui que les enfants apprennent ; notre Ours a l'avenir devant lui. Il y en a (des sanzas) de plus complètes, luxueuses et complexes. Cliquez ici, vous saurez beaucoup de choses.

 

Voyez aussi la présentation de ce conte édité par Belin La sanza de Bama ; vous y entendrez l'instrument joué à la perfection (pas comme l'Ours), par "Les lézards noirs".


Sur les contes eux-mêmes, à part "Hamelin", vous ne saurez rien ici. Venez (avec ou sans votre enfant) à la prochaine "Heure du conte" prévue le samedi 27 février à l'heure habituelle.


 

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 20:51
Vous trouverez partout des descriptions du fonctionnement des "Mille Lectures d'Hiver", sur la NR et ailleurs.

Elles ont un grand succès car elles répondent à un besoin : faire connaître un livre inconnu de la plupart des lecteurs, et chez nous, bibliothèque, ces "Mille Lectures d'Hiver" ouvrent des portes.


IMG_3636.JPG

Vendredi 28 janvier à 18 heures, le comédien Guy Frédéric Schwitthal a lu des extraits de A quoi rêvent les loups de Yasmina Khadra.

Ce livre apporte quelques réponses à notre horreur et notre incompréhension devant le phénomène terroriste. Naja, le héros du roman, un beau gosse, pourraît vivre heureux en ce monde, mais la corruption lui en est insupportable.

Dans le roman, une description, expressionniste par sa violence, de la kasbah d'Alger est édifiante. Ce quartier porte dans sa décomposition un ferment d'explosion.

La solution de Naja est la mort, et d'abord celle qu'on donne, et le roman nous montre comment il y arrive. Il rêve à un monde meilleur, et des réponses simplistes lui en promettent un accès immédiat : en tuant les corrompus, il nettoie cette terre. En se sacrifiant, il accède à la perfection. Le problème c'est qu'il tue aussi ceux qui ne pensent pas comme lui, qui sont différents. Or le monde où nous vivons est de plus en plus un monde de différences.

Guy Frédéric Schwitthal a lu des passages qui montrent la séduction d'une certaine religion, visiblement hypocrite et tartuffesque, mais qui console et promet un monde meilleur. On sent comment Naja est progressivement conduit au rejet de ce monde et à la violence.

La conclusion du récit est donnée dès le début : nous savons où il va ; l'essentiel du livre est un flashback. Le point de vue du narrateur nous est donné, et aussi celui de Naja qui parle et pense à la première personne.

Au-delà du roman, malgré la force de son réalisme, nous sommes amenés à relativiser et à nous poser des questions : des situations extrêmes ont aussi existé et existent dans d'autres cultures. Car il y a une dimension universelle de la lutte, du kamikase au résistant. Pour combattre ce qui était perçu comme une injustice, à la recherche d'un paradis, certains ont pu aller jusqu'au sacrifice. Et sur la violence nous savons depuis Brecht que le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde (Der Schoß ist fruchtbar noch, aus dem das kroch).

Par ailleurs, le mépris envers les femmes, abondamment décrit dans A quoi rêvent les loups, existe dans d'autres cultures, et ne peut être réduit que par un combat constant.

 

La lecture de Guy Frédéric Schwitthal a eu un grand succès auprès des auditeurs.


IMG 3638

 


Elle s'est prolongée tard, jusqu'à 22h30, par une présentation de l'œuvre de Yasmina Khadra et une discussion sur le roman, agrémentée ensuite par de bonnes choses à boire et à grignoter.

 

Une telle lecture est l'aboutissement de beaucoup de travail. Si nous pensons à ce que fait "Livre au Centre" et la Région Centre derrière, voilà de l'argent public bien utilisé.

 

La bibliothèque vous propose actuellement trois livres de Yasmina Khadra :

A quoi rêvent les loups (1999), L'attentat (2005), Les sirènes de Bagdad (2006). D'autres, notamment les livres autobiographiques, feront partie de notre prochaine commande.

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 19:24
Ils ont été animés par Julien et Laurent, de l'association marseillaise  'Maths pour tous'. Le samedi 17 octobre, la BMV a reçu le public, grands et petits, et le lundi 19 des élèves du Collège et de l'Ecole publique. Il fallait s'inscrire, mais ce n'était pas un concours : certains sont venus avec appréhension, mais rien ne faisait peur, au contraire.
Les participants ont découvert que le quotidien cache, sous des apparences anodines, des aspects logiques ou mathématiques où la réflexion peut s'exercer. Ainsi le déplacement d'une table dans un couloir coudé à angle droit permet de trouver une forme et une surface optimum. Ou bien le laçage d'une chaussure a plus d'une solution. De même, le séchage d'un drap sur un fil à linge devient un problème. Ce n'est simple qu'en apparence, mais rassurez-vous, l'atelier s'appelle 'Pressing express' : 'Yes we can !!'



En préliminaire, des jeux autour de plusieurs casse-tête. Les plus tordus n'étaient pas les plus compliqués… Sortir une pyramide de sa cage cubique était peut-être simple, si on y mettait du bon sens. Comme ranger des carreaux de chocolat dans leur boîte.



Puis on nous faisait découvrir les fractales : ce mot évoque le nec plus ultra, mais elles sont là, autour de nous, dans les feuilles des arbres, ou les rochers de la côte bretonne (ou des calanques). Et, après quelques exercices d'arithmétique, la numération binaire (vous savez bien : 01 001 0100 1101 etc…) apparaissait, qui est à la base de notre monde nouveau, en particulier informatique.



Quel bonheur quand on trouve ! Les scolaires l'ont éprouvé, ce plaisir de participer et de trouver le bon chemin. Un défi mathématique, où les élèves étaient dûment chronométrés, a été remporté par un groupe de CM1, devant les collégiens de 4e et de 3e !

 

Et le triangle de Reuleaux vous connaissez ? Quelle merveille !



C'est la bibliothèque, alors les livres ne sont pas absents. La BMV a un fonds important sur le sujet, auquel s'ajoutent les livres prêtés par la Bibliothèque Départementale. Ce blog, dans la catégorie Lire, proposera quelques titres, d'autres seront dans Les Liserons.

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 10:40
Samedi 17 octobre, à partir de 15 heures, la Bibliothèque de Vouvray propose des ateliers de jeux logiques animés par l'association 'Maths pour tous'.
Il ne s'agit pas d'un concours.
C'est gratuit et ouvert à tous.
Il vaut mieux s'inscrire.
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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 22:56

La Bibliothèque, comme annoncé, était présente à la Brocante.

Les Tourangeaux liront dans leur journal favori ce qu'il faut savoir sur cet événement. En une phrase, il a fait beau et le public était nombreux dans une brocante très étendue cette année.

Nous avions notre stand à l'endroit habituel.


En vente, les livres donnés que la BMV a déjà, en meilleure condition, ou des livres qui par leur état ne conviennent pas à une bibliothèque. C'est notre "désherbage", comme disent les bibliothécaires, "d'amont" principalement.

Nous avons vendu 440 livres pour 124,25 euros, soit un prix moyen de 28 centimes par livre !!!  Notre but n'est pas de gagner de l'argent, mais d'être présents. Un mot était remis aux acheteurs, rappelant qui nous sommes, l'adresse du blog  et qu'avec cet argent nous achèterons des livres neufs.



Nous avons aussi beaucoup parlé de la bibliothèque, et nous sommes heureux que ces livres achetés soient lus plutôt que de moisir dans un placard.

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 23:42

Pour l'Heure du conte de ce samedi 12, l'affiche utilise une gravure populaire russe (loubok) qui représente un ours et une chèvre en train de se bagarrer.

Il y a bien un texte, mais je ne comprends rien au russe. Et là-dessus, mon ordinateur qui chope un virus. Ça ne fait rien, voilà une histoire qui va (à peu près) avec l'image.


L'ours et la chèvre

 

Un ours ça aime dormir : ou bien ça hiberne, ou bien ça dort, comme ça.

Notre ours se réveille. "J'ai faim ! J'ai faim ! J'ai faim !" Il mangerait – presque – n'importe quoi. Dans sa maison, il n'y a que des vieilles patates et des oignons de l'année dernière.

Il sort de sa maison. "J'ai faim ! J'ai faim ! J'ai faim !"

Une chèvre passait par là.

"Je vais te manger !"

Ils se battent. La chèvre est entrée dans la maison de l'ours prendre de quoi se défendre. Elle a trouvé des cuillères. Ça peut faire l'affaire.

L'ours a pris une clarinette (mais ce n'est pas un turlusiphon). Drôle d'arme.

Ils se battent. Ils sont fatigués.

"Dors mon gros ours, je vais te faire à manger."

La chèvre est bonne cuisinière. "Ouais" dit l'ours, "mais j'veux pas une pizza surgelée." "T'inquiètes" dit la chèvre.

Elle s'enferme dans la maison. Elle n'est pas rassurée : elle ferme discrètement la serrure de la porte. Elle fait un bon pot-au-feu avec les vieilles patates de l'ours, ses oignons, des poireaux qu'elle avait dans son panier et de la viande à blanquette qu'elle avait acheté au supermarché pour ses petits chevraux.

L'ours dort, comme toujours. Puis il se réveille et tambourine sur la porte de sa maison. "Ouvre, vieille chèvre ! J'ai faim ! J'ai faim ! J'ai faim !"

"Attends un peu, gros ours, c'est bientôt prêt."

La chèvre a fini le pot-au-feu, mais elle a peur de l'ours. Elle ouvre la serrure tout doucement, puis elle va vite se cacher (sous le lit).

L'ours pousse la porte. Il entre.

Il mange tout le pot-au-feu. C'est bon. Il mange tout car il avait vraiment très faim.

"Et en dessert, tu me donnes… tu me donnes…" Il bâille. Il s'endort. Il se couche sur le lit. Il dort.

La chèvre sort, elle se sauve sur la pointe des sabots, et en partant elle laisse une pomme sur la table. Elle est gentille, la chèvre.

Elle court vite et retourne auprès de ses petits chevraux. On ne l'a plus revue près de la maison de l'ours. Ouf ! On est soulagé pour elle.

L'ours dort. Quand il se réveille il dit "Je mangerais bien un petit dessert !"

Il voit la pomme sur la table.

Il la croque.

L'ours est content.

 

 

Et cric, et crac, c'était l'histoire sortie de mon sac.

 

 

Pcc BC





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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 16:02

Ici, on ne parlera pas de l’Heure du conte, telle qu’elle est vécue à la bibliothèque, mais de la Nouvelle République. A l'occasion de l’envoi d’un projet de communiqué, le Secrétaire de l'ALV a reçu une savoureuse leçon de typographie, provenant de D.P.

Elle date du 12 mars 2008. La voici, tous peuvent en profiter. En cette fin d’été 2009, nous pensons à ces difficultés du journal qu’un plan social drastique veut résoudre. Cette leçon de modestie donnée avec humour nous parle de ceux, qui par leur travail, font "le" journal.

 

La rédaction NR a bien reçu votre proposition d'article avec vos recommandations sur l'emploi des majuscules. Malheureusement, nous ne distribuons pas de gratifiantes majuscules comme des bons points aux bons élèves, les cancres devant se contenter d'infamantes minuscules. En fait, l'emploi de la majuscule obéit à des règles typographiques très strictes, codifiées depuis fort longtemps.

Ainsi, pour reprendre vos exemples:
- heure: l'emploi de la majuscule s'impose ici, s'agissant du nom d'une manifestation parfaitement identifiée sous ce vocable;
- conte: en effet, pas de majuscule;
- histoires: il s'agit du titre d'une oeuvre, donc, majuscule obligatoire (ainsi qu'au "Les" qui précède);
- Ours: s'il s'agit bien d'un nom propre, pas de problème, majuscule:
- bibliothèque: nom commun dans son emploi courant, donc pas de majuscule;
- municipale: adjectif qualificatif, pas de majuscule.

Vous obtenez donc la note de 2 sur 6, soit 6,66 sur 20.
Mais au fond, l'important n'est-il pas que des minuscules, ensemble, peuvent faire de grandes et belles oeuvres, alors qu'une majuscule, à elle seule, ne peut rien!

Cordialement.

 


Pour l'illustration, merci au "Minneapolis College of Art and design".

 

 

B

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 09:45

C'est ce qu'on a pu croire, le conteur ayant des hauts et des bas.

L'Heure du conte existe à la bibliothèque depuis longtemps. On parle maintenant des "Histoires de l'Ours". Depuis octobre 2004, il s'est produit plus de 40 fois, rue Victor Hérault, puis place Balzac, et aussi à l'extérieur de la BMV, d'une école maternelle dans le 19e à Paris, à une école élémentaire à Pibrac près de Toulouse (CE 1 et 2), en passant par l'Eveil à Tours, le Marché de Noël de Saint Genouph ou simplement la bibliothèque de Rochecorbon où l'Ours a poussé son museau. Les jeunes du Centre aéré sont venus à la BMV, et aussi ceux du Centre de Château-Renault. Les Parents d'élèves l'ont utilisé. On est même venu le chercher dans sa tanière : il était de bonne humeur, il a bien voulu raconter quelque chose.

Un jour, on a demandé à l'Ours quel était son cachet. Or l'Ours est un bénévole ; il travaille pour des nèfles, pour la plus grande gloire de la bibliothèque de Vouvray. Cette question l'a surpris, puis il a demandé le prêt d'une exposition pour la BMV (on la verra en 2010). Pour être véridique, il faut ajouter qu'il a bu les deux bouteilles de Chinon qui avaient salué sa venue. Conter, c'est bien connu, ça donne soif…

Ici, le 3 mars, c'est "Fond de pot" : dans l'histoire il y a un ours, un "vrai", qui se garde un grand pot de miel pour se faire des crêpes.


Et ici, fin avril, en hommage à Charles Bordes et le folklore basque, l'Ours raconte "Les trois vagues" ; il manie le harpon comme s'il avait toujours fait ça.

Sur une affiche de l'Heure du conte, de janvier 2007, on voit que c'est très international. L'ours lecteur/conteur est américain (mais on l'a fabriqué en Chine, et il a été trouvé à Londres). A droite, le gros ours vient tout droit du campus de l'Université de Chicago,dont il porte le T-shirt. Tout près de lui, le petit ours est berlinois, c'est un ours Steiff, c'est écrit sur son oreille. On a oublié d'où exactement viennent les deux autres, une oursonne et son petit.




 Si vous voulez en savoir plus sur les ours en peluche, voyez Wikipédia, bien sûr, "Oursement vôtre", et lisez Otto de Tomi Ungerer (à la BMV), toutes affaires cessantes (lecture passionnante, de 7 à 117 ans).

 

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 10:04



Le Forum des associations de la commune s'est tenu dans la Salle des fêtes de la mairie samedi 5 septembre. Nous y étions, entre Cisse en scène et le Comité de jumelage avec Randersacker. Images et manifeste défendaient la lecture publique.

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