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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 15:31

D'abord l'usage donne jusqu'à la fin du mois pour en parler. Et en plus, il s'agit ici du Nouvel an chinois qui a vu lundi 23 janvier commencer l'Année du Dragon.

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A cette occasion l'Ours conteur est sorti de son hibernation et a raconté samedi 21, des histoires de dragons devant un public peu nombreux mais attentif, à la Bibliothèque de Vouvray.
Deux jours plus tard, le jour même du Nouvel an, il a récidivé à 570 kms de sa tanière.

dragon en classe

Il a ajouté quelques histoires qui n'ont rien à voir, apparemment, avec les dragons. Les enfants ont apprécié Les trois vagues. Mais ce conte, connu des Vouvrillons, n'est-il pas une histoire d'énergie et de courage ? C'est ce qu'il nous faut, tous, en cette Année du Dragon.

dragon, timbre français

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 20:53

 

Dimanche 18 décembre, la Bibliothèque invitait ses amis et lecteurs à suivre la lecture d'extraits du roman La tristesse des anges de Jón Kalman Stefánsson par Jean-Christophe Cochard.  Cette lecture était l'une des Mille Lectures d'Hiver que la Région Centre ("Livre au Centre" de Vendôme) rend possible à ceux qui le demandent. Elle avait lieu à Val ès Fleurs. Pour la BMV c'était une première en ce lieu, mais l'inondation et la fermeture avaient rendu le choix obligatoire. Dans cette grande salle Lilas, nous étions finalement bien.

Le public était nombreux (une trentaine) et curieux de voir quelle image de l'Islande était renvoyée par le roman de Stefánsson.

D'abord le froid, la tempête, les éléments extrêmes (et vous découvrez le sens poétique que les Islandais donnent à l'expression "la tristesse des anges"). Ainsi Jens, le postier, est soudé à son cheval par la glace et ne peut descendre tout seul. C'est impressionnant, mais ce n'est pas l'essentiel du roman. Jean-Christophe Cochard a choisi des passages qui montrent ce qui donne du sens à la vie et qui permet de continuer.

Certains auditeurs ont pu voir un univers angoissant. Mais il n'est pas sans espoir et les personnages du roman savent y trouver l'énergie de vivre. Elle est en particulier dans la recherche d'un langage expressif. Les mots sont vénérés ; tous lisent de la poésie, dans plusieurs langues : l'islandais bien sûr, mais aussi le danois ou l'anglais. Dans une superbe mise en abyme – puisque le texte lui-même est une traduction – on voit un des personnages, "le gamin", mettre tout son être à traduire Dickens : "It was the best of times, it was the worst of times …" Expression leit-motiv qui exprime bien un monde dur qu'il faut affronter. Le même lit et relit la lettre parlant de sa petite sœur morte qui pose – comme savent le faire les enfants – les questions vitales : "Pourquoi existes-tu ? Pourquoi es-tu ainsi ? Pourquoi es-tu en colère ?"

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Le comédien s'était approprié les mots du texte et savait les faire vivre dans l'espace. Ce n'était pas surprenant : ce blog a déjà parlé de ce que Jean-Christophe Cochard avait su faire avec Les Vies minuscules de Pierre Michon. Sa venue à Vouvray était une coïncidence ; c'était un vrai bonheur de l'entendre dire ce texte islandais, d'en faire siens les mots et de nous les donner.

 

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Un fructueux échange a suivi la lecture. Un auditeur, bien au fait de l'Islande et de sa culture a apporté des éléments, de Laxness à Indriðason qui ont replacé le roman de Stefánsson dans son contexte. Sur ce livre on lira avec profit l'article Splendeurs transies de Maurice Mourier (paru dans la Quinzaine Littéraire du 15 septembre 2011). 

 

Les agapes ont suivi, comme il est de coutume avec les MLH ; c'est la 6ème saison et aussi la 8ème fois que la BMV y participe (on en trouvera d'autres traces dans ce blog en cliquant ici, et , ou encore et ).

Et il y a eu d'autres lectures et d'autres livres découverts par les lecteurs de la Bibliothèque dont le blog n'a pas parlé, comme Sermons joyeux de Jean-Pierre Siméon en 2007, ou Pas revoir de Valérie Rouzeau en 2008.

Les "lecteurs/auditeurs" bénéficient de ces découvertes et aussi les "lecteurs/lecteurs", car ces Mille Lectures d'Hiver donnent une direction, un élan, bénéfiques pour la Bibliothèque.

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 10:23

 

La Bibliothèque Municipale de Vouvray (BMV) a installé son stand de doubles dimanche 18 septembre dès 7h30 au même endroit que l'an passé.

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Toute la journée, elle a proposé des livres à des prix imbattables qui ont fait beaucoup d'heureux : environ 1200 livres étaient à vendre ; 542 ont été vendus pour 188,55 euros, soit 35 centimes de prix moyen. Le bénéfice s'élève à 166,55 euros, compte-tenu du prix de l'emplacement : 22 euros.

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Une fois effectuée la grosse commande de rentrée avec l'argent prévu dans le budget municipal, le bénéfice de la Brocante permettra d'acheter les livres oubliés ; l'Association Lire à Vouvray (ALV) complètera s'il le faut, comme l'an dernier.

Cette présence de la Bibliothèque à la Brocante a été rendue possible grâce aux bénévoles de l'ALV qui ont trié les livres et tenu le stand toute la journée.

Malgré de grandes inquiétudes, la pluie n'est arrivée qu'au moment de ranger.

 

ALV

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 09:03

 

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Une vingtaine de lecteurs de la BMV ont suivi Richard Oullié et Joël Cormier chanter et dire les textes de Gaston Couté. C'était samedi 11 juin. Il y avait du soleil, quelques nuages, pas de pluie. Un temps idéal pour une promenade littéraire.

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On ne peut pas vous faire entendre les musiques de Richard Oullié, créations originales, d'une fraîcheur et d'une évidence parfaites.

Gaston Couté est mort en 1911. Certains diront que les thèmes sont d'une autre époque : les riches, gras et veules, les pauvres, travailleurs exténués. Les textes dénoncent l'hypocrisie régnante, celle des gouvernants, de l'armée, de l'Eglise.

Et pourtant ces mots portent toujours. Un siècle après, les visages de l'exploitation ont changé, mais elle demeure. Et il y a toute cette tendresse.

A la Bibliothèque, une petite exposition, faite de photos et de textes prolonge la promenade littéraire.

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Le poète a déjà été évoqué dans ce blog.

Meung-sur-Loire au riche passé

Au long des Mauves écoute le Moulin

Qui chanta, chanta tout le jour

Son refrain tout blanc, tout câlin

En faisant son œuvre d'amour.

Cliquez ici et vous verrez une photo de l'eau des Mauves (qui étir'nt leurs eaux lascives) et , avec le portrait sculpté de Gaston Couté, le récit d'une vaine recherche sous la pluie.

Les Mauves coulent toujours et traversent la ville des trois roses.

Pour en savoir plus sur Gaston Couté, voyez cette notice.

Vous pouvez entendre ses chansons par d'autres interprètes ; ainsi La Paysanne, véritable programme politique, chantée par Gérard Pierron. Et aussi cet obsédant Amour anarchiste, chanté par Marc Robine.

Sur le même site (musicMe) vous écouterez, si vous voulez, vingt-cinq autres chansons, comme Le champ de naviots que nous avons entendu l'autre samedi. Et pour les textes de Gaston Couté, vous les trouverez ici.

Ce poète mal connu, nous avons essayé, à la BMV, avec une promenade et une exposition, et ce billet qui ouvre d'autres fenêtres, de le rendre plus proche de nos lecteurs.

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 17:09

L'Ours hiberne toujours. Il se réveillera bien un jour. A ce moment-là, il pourra raconter une histoire avec la technique japonaise du kamishibaï.

Un stage récent proposé par la DLLP a sensibilisé les bibliothécaires à ce procédé. On ne peut pas parler de nouveauté, car le Japon le connaît depuis longtemps (le 12e siècle)  et le mouvement Freinet l'a adopté il y a des années : le procédé se prête bien à la créativité des enfants et la stimule.

Kamishibaï, cela veut dire "pièce de théâtre sur papier". Mais d'abord il faut le théâtre ; c'est le butaï, sorte de castelet en bois. Certains éditeurs en fournissent un très simple, en carton, mais pas suffisamment résistant pour un usage fréquent.

Et des histoires, dessinées sur une quinzaine de cartons (format proche du A3), avec au dos le texte à lire et des didascalies. Un décalage permet de dire le texte visible dans le butaï.

Les conteurs, d'habitude très présents, peuvent trouver qu'on ne leur laisse pas la possibilité d'intervenir. Mais l'histoire doit être dite de façon expressive  pour soutenir l'intérêt des auditeurs. Le texte peut être changé et adapté au public et au conteur. L'ensemble doit être vivant à l'intérieur d'une discipline à laquelle il faut s'habituer.

Quelques éditeurs produisent les histoires. On verra leurs catalogues avec intérêt. Celui des Kamishibaïs Editions et celui de Callicéphale éditions, très riche et vivant et qui donne (dans le catalogue en pdf) un tableau avec les âges des enfants à qui les contes s'adressent.

Outre la notice de Wikipédia, que vous trouverez en surfant sur ce billet, on ne peut que recommander le livre La boîte magique d'Edith Montelle (chez Callicéphale) qui dit tout ce qu'il faut savoir sur cet outil.

Un récit/conte, Le bonhomme Kamishibaï d'Allen Say, (Ecole des Loisirs) nous dit de façon vivante comment le kamishibaï était traditionnellement présenté au Japon, petit théâtre ambulant sur une bicyclette.

A nous de le faire vivre en bibliothèque !

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 19:33

Depuis le début, à la BMV, nous recevons les Mille Lectures d'Hiver.

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Maintenant les autres font pareil et c'est très bien.

Chacun sait comment ça se passe. Voyez leur blog (en cliquant au-dessus) ; le journal local en est plein (la NR, notre Nounou) et aussi la "newsletter" Bib-IL Info qui donne les dernières nouvelles aux bibliothécaires du département. Nos collègues ont compris quel outil merveilleux en faveur de la lecture publique cela représentait.

C'est Livre au Centre qui organise et finance ces MLH au nom de la Région Centre. Voilà de l'argent du contribuable bien utilisé. Nous le pensons sincèrement.

C'est l'organisateur qui choisit le comédien intervenant et l'œuvre lue. Certains "accueillants" critiquent cela et voudraient dire leur mot. C'est une erreur. Car la découverte que permettent ces MLH est inestimable.

D'abord il y a les comédiens. Sur le plan humain la rencontre est très importante. Ce sont souvent des "intermittents du spectacle" heureux de faire leur travail. Et nous comprenons mieux la vitalité du tissu culturel dans lequel nous nous trouvons.

Et puis il y a les auteurs et leurs œuvres. La bibliothèque ne peut que profiter de cet apport nouveau. Ces noms sont souvent inconnus des bibliothécaires ou mal représentés.

A Vouvray, cette saison, c'est une découverte complète. En décembre, c'était Thierry Debuyser qui nous lisait Metin Arditi. Voyez notre billet et aussi ici où vous verrez l'entretien accordé par l'écrivain à repère.tv au Québec. L'auteur suisse figure maintenant dans notre liste d'achats.

La semaine prochaine la lecture aura lieu chez une bibliothécaire et nous fera connaître l'auteur israélien Asaf Schurr. Voyez ce qu'en dit Denis.

Nous nous réjouissons de cet air frais. Nous vous reparlerons de cette deuxième soirée des Mille Lectures d'Hiver.

 

N'oubliez pas de cliquer sur les mots soulignés pour surfer sur ces découvertes.

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 09:54

Ce billet a un peu de retard, on voit bien. Ce n'est pas "le chat au débotté" ; les jours et même les semaines ont passé à grandes enjambées. Nous allons dire deux mots ou trois du spectacle de marionnettes présenté par la Bibliothèque Municipale de Vouvray le mardi 16 novembre dernier. On trouvera dans ce blog un gazouillis concernant "Le Chat Botté". Si cela ne vous suffit pas (140 signes, il est vrai, c'est peu), vous trouverez ici une analyse complète du conte, fort docte parfois. Le conte de Perrault que chacun connaît, se trouve , à un clic de distance.

La représentation du 16 novembre utilisait des marionnettes à fil, et la Compagnie Mariska Val de Loire présentait une adaptation du conte. Le lapin, très fûté, ne se laissait pas manger par le Roi et se sauvait de ses cuisines. Quant à la Princesse, elle reconnaissait Jacques sous son alias de Marquis de Carabas : elle en était secrètement amoureuse depuis longtemps. Plus rien ne s'opposait à leur bonheur.

Ce conte se prête à une "libre adaptation" ; voyez une présentation du dessin animé qu'en a fait Jérôme Deschamps.

A Vouvray, la BMV accueillait les grands de maternelle et les petits du primaire. Il y avait une soixantaine d'enfants à la Salle des Fêtes de la mairie. Mariska connaissait le lieu, y ayant présenté pour nous le "Roman de Renard" en mars 2006. Il y avait juste sous plafond la hauteur qu'il fallait pour installer le castelet et la passerelle de manipulation pour le marionnetiste. Nous avions placé les deux tapis de la bibliothèque devant le castelet et les enfants qui s'y trouvaient avaient d'excellentes vues sur les personnages et le décor.

C'était parfois un peu verbeux. Le Roi était dur de la feuille et produisait des malentendus (c'est le mot) à jet continu (certains pouvaient apprécier ce langage digne de Sheridan et de Mrs Malaprop). Mais les bonds du lapin ont eu un franc succès et le jeune public réagissait au quart de tour. C'est ce lapin qui fait le bonheur de Jacques, le fils du meunier. Il mérite une récompense. Pour une fois, soyons en avance : le Nouvel an chinois, le 3 février 2011, inaugurera

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l'année du lapin. Ce n'est que justice de le dire très fort.

Pour terminer, voyez cette image

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Philippe Andos, le marionnetiste de Mariska range son matériel. Il a expliqué son travail au correspondant de la NR qui en a fait un joli papier (publié le 22 novembre) avec une photo en couleur. A gauche vous voyez le lapin (prêt à se sauver s'il le faut) et Jacques accroché à ses fils. On ne voit pas la Princesse, elle doit rêver dans quelque endroit romantique. Et cet animal tout bleu ? C'est le Chat Botté. Vous ne voyez pas son nez, juste sur son dos le début des initiales CB, et sa queue, dressée. Il est plongé dans la contemplation du blason de Vouvray, au fond de la Salle des Fêtes.

C'est tous, enfants, parents et bibliothécaires dont le "cuer" est "réjoui".

 

Association Lire à Vouvray

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 19:24

Nous avons déjà parlé de la présence de la Bibliothèque à la Brocante de Vouvray (voyez aussi, pour 2010, le billet sur Firmin Bouisset). Ce n'est pas tellement l'argent que ça rapporte, mais nous y sommes et c'est ça qui compte. Cependant l'argent, ce n'est pas négligeable ; les livres vendus ont rapporté cette année 160 euros qui ont été réinvestis en livres neufs achetés localement. Ainsi nous avons pu proposer à nos lecteurs avant les prix, les derniers écrits de Mathias Enard, de Michel Houellebecq, de Virginie Despentes et de Sofi Oksanen.

Les livres vendus à la Brocante, cette année pour un prix moyen de 44 centimes, ce sont souvent des doubles, des dons non utilisés reçus par l'ALV. Nous tenons ici à remercier une nouvelle fois les donateurs. De même qu'au Forum des Associations, avec la Brocante la Bibliothèque est présente dans sa commune, et cela compte. Nous bénéficions de l'organisation impeccable par le Comité des Fêtes (grâce à l'infatigable Gilles Robin).

Cette année nous avions une nouvelle place. Devant la pharmacie, non loin de la mairie, près du passage qui mène à la place Balzac (Honoré de) et donc à la Bibliothèque : proximité appréciée de tous, les livres, c'est lourd.

 

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Du soleil. De l'ombre. Cette place était un rêve. Tous les visiteurs de la Brocante y sont passés, car c'était un carrefour très fréquenté : de là on pouvait monter vers l'église où il y avait des marchands, jusqu'à la place Sadi Carnot, ou bien se diriger vers la place d'Holnon où, sous les ombrages, se trouvaient d'autres marchands fort intéressants. Et nous ne disons rien de la rue Maginot, très photographiée (voir la NR) où les déballages étaient nombreux, et qui commençait là, à notre droite.

Une place de rêve, donc, comme on a dit. Des personnes au fait des choses du commerce nous ont dit que nous avions une "royale" : c'est, dans un marché, la place où on voit tout plein de clients, et en plus bien exposée. Les bénévoles qui font de leur mieux pour que cette Bibliothèque fonctionne ne se tenaient pas de joie.

Le temps a passé, c'était il y a deux mois. Mais c'est comme hier.

Nous sommes des bibliothécaires, on ne nous changera pas : nous avons cherché le mot dans divers dictionnaires, sans succès. La barbichette taillée en pointe surmontée de fines moustaches que le Roi Louis XIII aimait tant et qui porte ce nom, non non, ce n'est pas ça. Mais chacun comprend sans peine qu'une "royale", c'est un emplacement de qualité, royal, quoi. Peut-être un lecteur de ce blog nous aidera-t-il. Une "royale", c'est pas rien.

Ce mot nous a plu. Deux mois plus tard, il résonne encor.

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 11:50

Comme l'an passé, l'ALV était présente au Forum des associations de la commune pour y défendre la lecture publique que la Bibliothèque municipale essaie de faciliter. Le site de la Mairie de Vouvray disait bien que ce Forum était "l'événement incontournable de la rentrée". Cette fois, nous étions à Val ès Fleurs (ès, e minuscule, accent grave, comme dans licencié ès lettres), salle Lilas. Ce jour, du 4 septembre 2010, était le 140e anniversaire de la proclamation de la République ; et il y avait beaucoup d'autres événements.

Nous tenions à être présents, c'est notre façon de témoigner pour la démocratie. On peut ici rappeler cet extrait de l'article 2 de nos statuts : "L'association souhaite oeuvrer dans l'intérêt public, en harmonie avec les autorités communales, et départementales. Elle agit dans un cadre laïque, dans le respect des idées religieuses et politiques de chacun." C'est cet idéal qui nous guide.

Nous avons présenté au public quelques-unes de nos activités passées et à venir.

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Nous avons répondu aux questions, et les bibliothécaires ont "équipé" des livres en exemple d'une de nos activités, sans gloire mais indispensable.

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 21:20

La Bibliothèque municipale est fermée, mais les bibliothécaires sont dans les parages. Ainsi, ils ont pu faire visiter les lieux, à deux reprises, les 16 juillet et le 5 août à deux groupes amenés par l'Office de Tourisme.

 

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Leur découverte du Vouvrillon commençait par la Bibbliothèque municipale. Nous avons apprécié cet honneur. Nous avons rencontré des visiteurs intéressés, surpris d'être un peu entassés, mais ravis. Pour certains, c'était une découverte. Pour d'autres, que nous connaissions, c'était comme une visite des coulisses. Ils ont posé des tas de questions, certaines pointues. Un mélomane voulait savoir de quoi se composait notre fonds Charles Bordes ! Eh, oui ! Nous avons un peu de musique, comme la photocopie des Douze chansons amoureuses du Pays Basque français, qui provient de l'Université de Chicago via celle du Connecticut (c'est le seul moyen que nous avons trouvé)...

 

Nos visiteurs sont repartis avec un papier explicatif. Nous avons pensé que le texte intéresserait les visiteurs de ce blog. C'est un bilan de la BMV en cet été 2010. Le voici. N'oubliez pas que tous les commentaires sont possibles. Chez nous, pas de langue de bois, pas de censure.

 

 

Vous êtes place Balzac ; normal d'y trouver la bibliothèque !

 

C'est petit, ici : nous ne disposons que de 60 m2 pour nos lecteurs.

Plus tard, nous doublerons notre surface car la Mairie nous a confié le local voisin.

Mais passer du 3 au 5, ce n'est pas facile. On peut bien lire Le passe-murailles de Marcel Aymé (sur nos rayons) mais pour le commun des mortels, il faut des portes pour franchir un mur...

 

C'est petit, mais la Bibliothèque Municipale de Vouvray fait tout pour que ses lecteurs soient bien et reviennent volontiers.

 

Les bibliothécaires bénévoles, membres de l'Association Lire à Vouvray ouvrent trois fois par semaine : le mardi et le vendredi de 17h à 19h, et le samedi matin de 10 heures à midi. On ouvrirait plus, et surtout on recevrait les scolaires plus régulièrement si la BMV avait en plus quelques heures d'un emploi de bibliothécaire salarié. 

Nous proposons environ 6000 livres dont plus de 5000 de notre fonds propre. Nous en prêtons un peu plus de 350 par mois. Nous acceptons les dons des particuliers et nous les intégrons après un tri sévère. Par ailleurs, la commune de Vouvray, par sa dotation budgétaire, nous permet l'acquisition des nouveautés et le rééquilibrage progressif de notre fonds.

 

Nous avons publié L'Illustre Gaudissart de Balzac, petit roman qui se passe à Vouvray. L'an passé, nous avons publié les poèmes sur lesquels le compositeur Charles Bordes, né à Vouvray, a composé ses mélodies.

La BMV sort un bulletin, Les Liserons, depuis novembre 2004 (il en est actuellement au numéro 26) et s'exprime aussi dans le blog "Lire à Vouvray" depuis un an.   

Environ une fois par mois, le samedi matin, nous proposons aux enfants une Heure du conte. Dans la mesure de nos forces, nous proposons à tous des animations. Par exemple une promenade littéraire autour de Boris Vian en juin 2009. En 2011 nous en ferons une sur Gaston Couté, mort en 1911. Tous les ans depuis quatre ans nous accueillons les Mille Lectures d'Hiver offertes par la Région Centre.

Dans l'espace dont nous disposons, il y a aussi des expositions, comme celle sur le roman policier en 2009 (avec une conférence de Claude Croubois).

 

 

Nous avons un stand à la Brocante de Vouvray (cette année le 19 septembre), où nous vendons à des prix imbattables les livres inutilisés. Venez nous y voir ! Venez aussi la veille à 15h place de l'église, où dans le cadre de la Journée du Patrimoine, nous parlerons de Charles Bordes (monument sur l'église et tombe au cimetière).

 

Et surtout, lisez ; comme l'a dit Maurice Fombeure : "C'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en lisant qu'on devient liseron."

 

ALV, été 2010.

 

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